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jeudi 10 janvier 2013

Soupe de lentilles



Un classique durant l'hiver : une soupe de lentilles façon bibi...je l'ai faite hier et j'en ai aussi pris ce matin au petit déj' tellement elle était bonne...

1.- un grand bol de lentilles (au choix pour la couleur), dans un faitout, démarrez à froid dans de l'eau (pour la quantité, tout faire au pif...)...20 minutes au total

2.- pendant ce temps, épluchez 2 oignions  (blanc ou rouge au choix) et découper grossièrement 1 et 1/2 oignon et réservez la 1/2 part pour à l'heure.....30 minutes au total

3.- rajoutez ces oignions découpés dans la soupe...

4.- pendant ce temps,coupez en dés 2 carottes puis mettez les dans la soupe...45 minutes au total

5.- pendant que tout mijote (feux doux ou feu moyen, c'est vous qui voyez), coupez en fines lamelles le demi oignon, rajouter du lardon fumé de volaille  (ou de tofu fumé, si soupe végétarienne), faites dorer avec une noisette de beurre (pas plus), rajouter persil, salez et poivrez un peu, et ensuite la magie de cette soupe c'est lorsque tout a été doré, on éteint le feu et on rajoutera de la coriandre découpée en lamelles (allez y franco, c'est très bon la coriandre!), et réservez...

6.- la soupe avec lentilles, oignons, carottes vous semble cuite après 1 heure, alors éteindre le feu et laissez tiédir...

7.-  avant de servir, mixer la soupe et y rajoutez le lardon tofu (ou lardon de volaille), corrigez la salinité, la texture (on peut rajouter un peu de farine ou un peu d'eau le cas contraire), et bon appétit...



lundi 1 octobre 2012

Une balade sur une ancienne ligne de chemin de fer à Saint-Rémy-lès-Chevreuse

Photographie que j'ai prise le dimanche 30/09/2012 dans le bois de Montabe
(et que tout le monde pourra utiliser pour illustrer ce qu'il désire)


Faut-il remercier le STIF (les transports en Île-de-France en SNCF et RER) ou le Conseil Général pour avoir (enfin!) permis aux abonnés de la carte Navigo de pouvoir circuler librement dans toutes les zones de la région parisienne les samedis et dimanches ? Bof, aucun merci à ces technocrates qui ne voient que leur propre intérêt et qui n’ont rien à faire des attentes des voyageurs (le cauchemar quotidien des voyageurs lors des grèves surprises, lors des incidents sur la ligne, etc.) et qui auraient déjà, depuis longtemps, permis ces trajets lorsqu’on pense à la qualité de service du réseau RER (RER A ou B, je ne fréquente que ces lignes pour le moment), aux problèmes de la ponctualité, de l’information donnée aux voyageurs, sans compter l’augmentation systématique du tarif de la carte Navogo (5% tous les ans au mois d’août!)…bref une honte !

Heureusement que grâce à cette possibilité de circuler dans toutes les zones de la région parisienne les samedis et dimanches avec sa carte Navigo, j’ai pu me rendre à Saint-Rémy-les-Chevreuse (terminus de la ligne B) hier dimanche et j’ai pu y faire une bonne balade de 2 heures environ que je vous détaille ici…

Il ne s’agit de grosses randonnées autour de la vallée de Chevreuse mais juste une petite balade qui commence dès la sortie de la gare de Saint-Remy dans le bois de Montabe.

Prendre à gauche, traverser la route et en face vous verrez une barrière ouvrante en chicane qui annonce une voie verte (impossible de la louper) et très vite, après le heurtoir, et au delà des barrières on s’engage vers le sentier des Molières. Il s’agit en réalité d’un ancien tronçon du RER, un des ces derniers restes de voie qui n’a pas été déferré sur environ 200 m et au reste, on remarque très vite les vestiges d’un pont poutre...toute l'ancienne voie est recouverte de végétation. Très joli.
Ce n’est que 500 m plus loin que la ligne est totalement déferrée et qu’on entre sur le sentier des Molières. On aperçoit à droite la fondation de Coubertin, une menuiserie et en continuant, on arrivera sur la vallée de Chevreuse…mais on y est pas encore.
On marche entre temps dans une sorte d’entonnoir sylvestre (évidemment c’est une ancienne voie ferrée) et on arrive à ce panneau (photo du haut) qui donne la direction de Boulay-les-Troux (mais je n’y suis pas allé).

© Y. Dessaux, site http://ligne.de-sceaux.pagesperso-orange.fr/index.html

Je continue tout droit, je traverse un endroit avec ce joli pont au dessus de la tête (il en aura un deuxième plus loin) et voilà tout. On arrive au bout de la balade et on rebrousse chemin.

Merci à Yves Dessaux et à son excellent site sur la ligne de Sceaux oubliée, de Saint-Rémy-lès-Chevreuse à Limours pour ses informations.


dimanche 4 juillet 2010

Tsouti-Kijtri et son carry d'aubergines-pommes de terre



(d'abord les photographies de ce "Ringra ne bateta jo shaak ané Tsouti Kijtri", puis la recette demain...)


Dhall waras

(à gauche la pâte des waras et à droite les waras frits)
La veille, laisser tremper 500g de lentilles embériques (sorte de lentille oblongue de couleur verdatre) aussi appelées dhall.
Le lendemain, laver les dhalls et enlever la moitié de la peau. Egoutter puis mixer avec 500g d'oignons, 5 petites tomates, 5 petites pommes de terre, 5 piments verts, puis ajouter dans un bol avec cette mixuture : 1 poignée de brèdes mafane, 1 botte de kotmir, 1 c/c de safran, sel, 1 c/c garam massala, 2 c/s d'ail, un peu de gingembre, 1/2 gobelet d'huile, 1/2 jus de citron.


Laisser reposer le tout environ 1h puis ajouter 1 pot de yaourt.
Mélanger et faire frire dans l'huile en faisant de petits ronds.


jeudi 29 janvier 2009

Des araignées glacées dans un puits sans fin


Première coiffure de giroflée rassurante
Un voile d’une fée au feu fatigué
Libre et luisante
Lassée d’un air salubre
Et deux mèches fragmentaires
Et front délavé

Chaque souffle de cette impure tempête
Nous caressons tes temps acides
Aussi chaudes aussi utiles

Des couronnes inermes
Cette fièvre intacte des beaux jours
Ta beauté délivrée
Et mon espoir imparfait

Te voir sensible au silence
Araignée sur ta peau collée
Tant de lettres que tu mêles au sang
Parmi tant de flammes séparées

Tu caches mon bûcher de glu sans bruit
Cœur gelé que tu ignores les dimanches
Lueurs illimitées par grandes brassées
Un reste de rêve piétiné

Pour un hiver partagé dans la poussière des animaux

………
tout pour
ta beauté
délivrée
…………

lundi 15 décembre 2008

La probabilité d’une perception contemplative rassurante


Des montagnes qui s’envolent des dais luxueux
Déserts invisibles à l’air pur renouvelé
Au centre d’un cours d’eau spontané
Et des cœurs remplis de milliers de rires

Du sable échappé d’une prison dorée
Tu dévoiles puis tu effaces
Le son d’un mot répété à l’infini
Et un manteau hybride sous un trône lumineux

Voix délivrées que tu apprivoises
Le jour d’une assemblée aux anges fuyants
Toutes les étreintes que tu provoques
Et qui immobilisent un rayon frissonnant

Sujet disparu devant un objet contemplant
Phénomène collectif sur un paysage hivernal
Nous traversons une mer submergeante
Et un feu embrasé et un ciel d’éclairs

Le décor palpitant d’une estrade au repos
La vision pacifiée d’un monde intermédiaire
Des événements intérieurs impartageables
Et un état d’allégresse profitable

aperception
visionnaire
un jeudi

…………………….
11 décembre
16 h 00
………………………

mardi 2 décembre 2008

Des chiwawas baignés de lumière vespérale

Canal de suie en plein feu cardinal
Un badge hexagonal sur un cou figuratif
Tous les phénomènes ignorés
Des reflets et des jeux nouveaux

Je garde en vain ton odeur d’électron
Eau et peau simultanément automnales
Et une fausse nuque de calcaire immobile
Le refus d’un propos clair
Sur la vie d’un citron évidé

La rive unifiée opulente et variée
La rive universelle violemment vide
Et une germination sur un océan indigne
Loin des forêts initiales de bambous

La température impériale
Ces saisons géologiques et botaniques
Qui font fuir tes aventuriers naturels
Les doigts trempés d’un or malsain

Une averse bouillante expulse de tardifs oiseleurs
Et la voilure des vaisseaux hydratés

Tu te mêles au jour et tu lis

langage chatoyant
de l’autre côté de l’élément

……………….
une expédition
mexicaine
……………….