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mardi 27 février 2007

Suite du bois de Verrières


On peut aussi accéder au bois de Verrières par un chemin inédit que j'ai découvert hier.

Prendre le chemin de la Bièvre jusqu'au golf et tourner à droite au pont Monseigneur (voir le plan), remonter sur une trentaine de mètres et vous êtes dans la forêt domaniale de Verrières.

Pour ressortir à Châtenay-Malabry, prendre la route forestière d'Igny et continuer toujours tout droit (attention, ne prenez ni votre droite ni votre gaudhe, allez toujours tout droit !) et vous parviendrez à la route forestière Verte, prenez celle de droite et continuez votre marche en découvrant l'odeur de la terre, en écoutant le cri des animaux...

Lire ensuite mon dernier billet (le bois de Verrières) pour ressortir à Châtenay-Malabry et découvrir la Vallée aux Loups...
Bonne ballade.

jeudi 22 février 2007

Au Muséum d’histoire naturelle

Des yeux remplis de sapins
Et une roseraie à chaque main
Elle veille à sa silhouette
Silhouette de guêpe et d’abeille

Assise sur son pistachier dès l’aurore
Nourrie de nuage et d’avenir
Nourrie de voyage et de souvenir
Elle s’émerveille dès son réveil

Avec ses mots de narcisse
Elle supprime tristesse détresse
Et j’entends sa voix sa joie
Entre rires et délires

Elle se saupoudre ensuite
De fragments de foudre
Et s’éclaire de fleurs
D’adonis d’arnica d’acacia

Tant de miel dans ses yeux
Tant de feux dans mon ciel

………………………..
merci Guillemette
de cette agréable
après-midi
…………………………

dimanche 18 février 2007

Claire

Une tache de vert sur une épaule de lumière
Elle suit le vent
Elle sent la mer
Et je me soumets à sa voix au gré de sa paupière



Elle accroche à sa vie des clichés d’intérieur
De voyage en image
Souriant à la vie
Elle a les gestes du vent avant un orage au printemps

Aux barreaux de ses plumes un parfum prend la fuite
Elle donne à voir
Puis s’endort
Du sang palpite à toute heure dans ses yeux verts

Elle prend le temps de sourire dans des ruisseaux de sable
Un bateau silencieux
Une lente apparition
De sa main elle dissipe les derniers filets de lumière
………………………...................
puis rentre chez elle
………………………................

vendredi 16 février 2007

Un matin sur l'île d'Arz

Vagabondages sur sa chevelure
Traversée de vagues tièdes de valériane
Un souffle d’armoise en plein été
Sur un amas d’anémone en plein vent

Elle respire
Flambeaux d’océan sur sa dentelle
Lambeaux de mille couleurs dispersées
Comme les capitules d’une camomille

La mer au loin parfumée
La femme s’en est allée
Une chaussure d’arbousier
Oubliée à l’ombre d’un néflier

Femme marine
À la paume de fraisier
Offrande des cieux
Icône insaisissable
………………………………………..

mercredi 7 février 2007

À l’ombre d’une icône

Une femme feuillette la lumière
Les mains jointes sur une prière

Elle brûle des bâtons de réglisse
Dans une obscure église
Les pieds dans une mare de jacinthes

Une couronne d’anis au goût d’argile
Consumée par un feu de feuilles
Un soir d’automne

Sur une dernière cendre de myrte
D’un monde invisible
Que le temps ignore

…………………
prémisse à
une dernière
promesse
…………………

mardi 6 février 2007

Marie

Ta chevelure de mimosas dans le creux de mes mains
Le sable de ta paupière dans mes doigts
J’entends claquer ta voix
Femme de lumière

Tu grimpes des murs d’azur
De page en plage
De plainte en étreinte
Et quand tu n’es pas là

Ton miroir prend ta place
Ton empreinte
Voyage sans fin, paysage défait
Qui de nous est absent ?

Au hasard d’une rencontre
Le rêve prend fin
Une trêve pour un banal refrain
Je ferme les yeux

En partant
Tu m’as laissé
Ton ombre
Criblée d’orage
...........................

Le bois de Verrières


Les accès au bois de Verrières, dans le sud parisien, ne manquent pas, je vous propose un itinéraire inédit que j’ai effectué hier lundi très tôt le matin, il a l’avantage de passer par le vieux Verrières et son église. Comptez une bonne matinée en prenant votre temps. Bonne balade.

De la gare d'Antony, prendre la rue de l'Abbaye puis la rue du Moulin qui débouche sur le moulin de la Bièvre. Entrez dans le parc Heller (ouvert de 5 du matin à 22h30!) et toujours rester sur votre droite en longeant le ru de la Bièvre bordée à droite par des somptueuses villas et à gauche par de centenaires platanes.

En sortant du parc à votre droite, traversez une petite rue et pénétrez dans la coulée verte (ne la ratez pas, l'entrée est très secrète et elle cachée par un saule pleureur) : le ru de la Bièvre est maintenant à votre gauche...suivez la environ 200 à 300 mètres (vous passerez également par un petit point d'eau bordée de jolis roseaux) et vous finirez par la rue du colonel Fabien, ne la traversez surtout pas, continuez la coulée verte à votre gauche et descendez vers Massy (le ru de la Bièvre a disparu).

Après un bon quart d'heure de marche vous apercevez à nouveau la Bièvre : à votre gauche se trouve Antony et l'immeuble de Rosa-low-cost (voir je hais les anglicismes), tout droit est le sentier de la Bièvre et enfin à votre droite est Verrières-le-Buisson.

Prenez l'Allée de Chartres (bordée de fort jolies demeures vous verrez), gardez votre droite jusqu'à ce que vous atteigniez un petit lac. Remonter ensuite la rue Cambacérès et vous parviendrez au vieux Verrières et son église. Prenez quelques minutes pour l'admirer puis descendez la rue de l'Église et tout de suite à votre droite prenez la rue de la Chaudière, continuez tout droit et au bout de 10 minutes environ vous êtes à la rue du Grenier-à-Neige, c'est l'entrée du bois de Verrières : vous avez mis 1 heure depuis Antony.

Monter un petit talus et le bois de Verrières s'offre à vous (hélas, une grande partie de Verrières est déjà transformée en forêt potagère et les dernières parcelles naturelles vont bientôt être détruites par... l'ONF). Ce bois occupe environ 500 hectares de chênes, châtaigniers, frênes, charmes, bouleaux, mais aussi quelques acacias. Que reste-il de sa faune originelle ? Je n'en sais rien mais j'ai l'impression que les espèces disparaissent de plus en plus en raison de l'exploitation irrespectueuse de la nature même si paraît-il que l'ONF ait abandonné les traitements chimiques...Paraît-il que dans les arbres et les fourrés, quelques petits animaux s'y cachent : la pipistrelle, le lièvre, le lapin de garenne, la noctule, la fouine, le renard et la belette (mais j'en ai guère observé), le mulot sylvestre, le campagnol, la musaraigne, la taupe et le hérisson, l'écureuil roux (j'en ai vu deux gros). Enfin, cette forêt est traversée par de nombreuses allées forestières et petits chemins creux.

Prenez le chemin des Viollettes puis la route forestière des Muguets et ensuite la route forestière de Saint-Martin. A ce niveau, prenez votre droite et allez admirer un point de vue unique. Lorsque la vue est dégagée (en hiver) et que le ciel est clair, vous pouvez admirer la tour Eiffel ainsi que la tour Montparnasse ou encore le Panthéon, sans oublier le château de Sceaux et son parc.

Revenez sur vos pas et reprenez la route forestière de Saint-Martin puis la route forestière de la Châtaigneraie (vous allez probablement passer devant une petite mare, c'est la mare Chalot) et enfin la route forestière Verte...à ce niveau vous comprendrez vite que la civilisation vous rejoint (A6 n'est pas loin, vous entendez déjà le roulement continu des voitures, un peu comme celui de l'Océan mais sans les embruns). Prenez la droite et traversez le pont qui surplombe l'autoroute.

C'est fini.

Après le pont, si le cœur vous dit, reprenez par le bois de Verrières et vous arriverez chez mes parents. Vous pouvez aussi continuer tout droit et reprendre par le bois de la Vallée-aux-Loups puis rejoindre la coulée verte et revenir à votre point de départ (compter encore 1h 30 minutes de marche)…et vous venez d'effectuer un circuit Antony-Antony toute la matinée.

vendredi 2 février 2007

Sur son escalier fraîchement essoré

J'ai feuilleté hier l'aile d'un griffon-acajou
Elle est de rosée rose et de jet doré
Et sur son escalier fraîchement essoré
Je l'ai embrassé sur la joue

Sur sa chair acacia-tamarin palpite un sang
Clairement limpide et j'ai retrouvé le goût blessant
De la jacinthe bleue et de sa lavande nature
Baisser poudreux accroché à une rampe où s’aventurent

Maladroitement des souvenirs Quai d'Orléans
Quai aux Fleurs, chimères bagarreuses
Physeter, hiéracosphynx et autres bestioles plein d'élan
D'un hiver rempli de promesses heureuses

La belle évanescence ensuite s'est évanouie
Et le cœur léger rempli de grandes brûlures
Je m'en suis allé dans la nuit
Riche d'avoir embrassé sa chevelure