Nous aimons les puzzles Sindbad

samedi 15 novembre 2008

La mesure de la lumière soluble à Juan-les-Pins


Le jeu d’une lettre fidèle le soir

Pour un corps affirmé au bon moment
C’est le prestige des actes distribués


Le rythme des palmes bipartites
Et des couronnes monotones
D’un objet conscient allumé dans une maison
Ancienne


Son doigt fin heureux innocent
Sa tempe bruyante ignorante
Vivante


Le besoin de perdre des mains
Le besoin d’éclairer des yeux bourdonnants


Image involontaire qui se forme
Les promesses de tous les instruments aristés
Ni les rires inscrits ni les odeurs en équilibre
Ne cherchent les empreintes des cloches difformes


Mille némésies laciniées qu’elle multiplie
Pour le seul espoir d’allumer un iris rajeuni


Les vents dociles qui s’endorment dans ses cheveux
Le temps de l’enfance détruit de gel fécondant
Et les tendres vertus qui peupleront ses lendemains


…………
amélie
…………

vendredi 7 novembre 2008

La tête remplie de lysimaques coupantes


bloc pétrifié de lettres ternées
œil rivé aux écrans bicentenaires
et ton pouls battant aux temps mouillées
voici la voyelle qui dérange
voici ton espace insécable

las sanglots et les grimaces
malicieux
les claviers incendiés de lave
sous un tendon
douloureux

un opus cité plus haut
la source des fruits qui se glace
des petites capitales fraternelles
clouées dans une aveuglante ardoise

des dentelles oubliées
ton parfum répandu sur une chaise
des humeurs amarrées aux rideaux
mauvais miroirs

le visible désir d’orange
pareil à un chagrin offert
une envie de vautour solide
une envie de blanc de lait

coquilles bilobées dans des paraphes
la surprise des constructions démodées
en secouant des muscaris monstrueux
en corrigeant des cahiers hydratés

d’authentiques inspecteurs d’académies

siamois

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le déclin
de ton
sommeil
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