Nous aimons les puzzles Sindbad

samedi 22 septembre 2007

Retour d’Auray

À l’ombre de ses joues tranquilles
Entre mer et vie enlacées
À elle la jeunesse passionnément
Au seuil d’une tempête de silence

Un espoir vif
Loin des pierres droites
Des plumes impalpables
De son lit chaud

Plus légère qu’une vigne irisée
Sans songer aux caresses lointaines
Des deux saisons passées
D’un frisson à l’autre

Seins et fruits liés
Guirlande de soie et d’orange
Un bain dans la mer morte
Et la vague mûre

Prend la forme de sa mémoire

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d’un bout à l’autre
d’un rêve immobile
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samedi 15 septembre 2007

Sa chemise blanche

Vêtue d’étincelles de cette lueur
Belle et brave au bouquet de lys
Visage oublié et chemise délivrée
Tempes brûlantes à midi

Le vie comme une sève
Mousse et vague ardentes au dessus d’un sein
Nappée d’une herbe glacée
Lissant une chemise découpée

Oubliez les pierres alignées
Son puits infini
Son lit vide
Devant moi cette rivière de bonté

Chaque nuit plus vive
Sans caresses sans dentelles
Sans frisson attendant le plaisir incertain
Nourrie de souvenirs effacés

Là où se trouve une croix
Au bord des paupières
Là où le ciel s’arrête
Au bord de mille icônes

…………………..
enfin
colorées
…………………….

samedi 8 septembre 2007

Armelle à Carnac

Pour un bouquet de lys
Pour un corset de cire
J’ai tendu les doigts sur sa chair
Parsemée de mille pistils

Sur un pied de danse
Entre deux lumières
Éclat de feu à chaque foulée
Promenade sur sa poitrine


Et sur une voix de lait
Entre deux sourires de laurier
Elle brise les séraphins d’une étole
Pour découvrir l’éclat de son auréole


Miettes de joies sur une moisson
D’ariettes oubliées
Une saison comme un livre visible
Une saison comme une encre paisible

Toute cette vague de fraîcheur


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qu’elle m’offre sans partage
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