Nous aimons les puzzles Sindbad
samedi 20 septembre 2008
Insecte crispé à prendre avec une petite pince
Lecture dispersée autour d’un astre utile
Tu découvres un sang abandonné
Dans ta maison préparée d’aster ignorées
Murs déchirés et pluie hésitante
Tes doigts en corymbe récompensés
Tes doigts crispés à un corset pittoresque
Voix amplifiée geste agité
Caprice passager entre deux iris
Impérissables
Des joues seules impénétrables
Une lèvre seule immaculée
Aux heures bénies caressantes
Union opaque ou incertaine
Des phrases solidaires
Des mangeurs de glumes
Ta vie à la saveur d’éther
Folie généreuse rendue aux fauves
Un lait tendre répandu sur du lin
Et des monstres dépliés qui ne brûlent plus
Qu’importe la blancheur de ton cou
Mes désirs s’enferment
Une page qui brûle
Une plaine qui rêve
Et qui fait mûrir un épi
…………..
après-midi
de miel
……………
vendredi 12 septembre 2008
septembre, milieu
des oiseaux imaginaires dans une grappe
et partout des baies brillantes en rideau déchiré
premiers feux dans un paradis fruitier
coquilles nourricières dans un feuillage
et pierres écarlates dans une mer élégante :
voici l’alisier
.............................
un corsage de cailloux liquides
récolte lumineuse de fruits en globules
dans un sang décoré de billes cassantes
c'est le cri des dernières abeilles mêlées de cils
qui vagabondent pommelées de baies
sur cet arbuste mellifère :
voici la symphorine
et partout des baies brillantes en rideau déchiré
premiers feux dans un paradis fruitier
coquilles nourricières dans un feuillage
et pierres écarlates dans une mer élégante :
voici l’alisier
.............................
un corsage de cailloux liquides
récolte lumineuse de fruits en globules
dans un sang décoré de billes cassantes
c'est le cri des dernières abeilles mêlées de cils
qui vagabondent pommelées de baies
sur cet arbuste mellifère :
voici la symphorine
mardi 9 septembre 2008
septembre, début
le chant tortueux des balanins ridés
aux yeux protégés d’une cuirasse ciselée
les cheveux pourpres que des chatons bousculent
des involucres aux allures de papillons
et des coques ailées à la peau de reptile :
voici le noisetier
de l’ambre collée à des plumes craquantes
et une pluie d’ombrelles tranchantes un soir au vent
conifère chantant aux aiguilles grillées
nul labyrinthe dans ses rues aveuglantes
des tiroirs de branches roussies sans distinction :
voici le métaséquoia
aux yeux protégés d’une cuirasse ciselée
les cheveux pourpres que des chatons bousculent
des involucres aux allures de papillons
et des coques ailées à la peau de reptile :
voici le noisetier
de l’ambre collée à des plumes craquantes
et une pluie d’ombrelles tranchantes un soir au vent
conifère chantant aux aiguilles grillées
nul labyrinthe dans ses rues aveuglantes
des tiroirs de branches roussies sans distinction :
voici le métaséquoia
samedi 6 septembre 2008
Une promesse de mousseline de cassis
Légère et couronnée dans une chemise ôtée
Cette précaution à teinter les ipomées
Pour trembler immaculée et rêveuse
Sur un lit d'ansérines ligotées
Des vêtements sacrés pour ne pas blesser
Les orobes pourprés qui disparaissent
Et toi qui règne
Délivrée
Autour d'un cou nouveau
Enfance achevée au mouvement maladroit
Une lointaine source inutile
Entre tes jambes comme un oiseau
Et tous tes doigts tachés de giroflée
Voix vivante qui répète
Des abeilles qui séparent ton lit
Et ta bouche immobile qui dessine
Des amarantes d'argile gelée
Sortir d'un songe
........................
pour une
perspective
d'un déjeuner
.........................
(au Dôme du Marais)
Cette précaution à teinter les ipomées
Pour trembler immaculée et rêveuse
Sur un lit d'ansérines ligotées
Des vêtements sacrés pour ne pas blesser
Les orobes pourprés qui disparaissent
Et toi qui règne
Délivrée
Autour d'un cou nouveau
Enfance achevée au mouvement maladroit
Une lointaine source inutile
Entre tes jambes comme un oiseau
Et tous tes doigts tachés de giroflée
Voix vivante qui répète
Des abeilles qui séparent ton lit
Et ta bouche immobile qui dessine
Des amarantes d'argile gelée
Sortir d'un songe
........................
pour une
perspective
d'un déjeuner
.........................
(au Dôme du Marais)
vendredi 5 septembre 2008
Pistache amère posée à l'envers
Alerte et étonnée pour un simple mot qui manque
Tu accroches de la glace à un cheveu acajou
Cherchant le poids d’une ortie lancinante
La tête remplie de mouches silencieuses
Découpe cet aiguillon de sauterelle
La chair décente aux dimensions éprouvées
Ton front peut se couvrir de racines salines
Et ta beauté ignorée peut s’étaler
Transparente comme une épée
……………
incendie
dans un
pistachier
…………..
mardi 2 septembre 2008
Des coquillages trempés d’un lait tiède
C’est une bague fondue dans un bain de chenilles
Chenilles pourpres inondées de plomb
C’est une branche insensible dans un gouffre aéré
………………………………………………
C’est pour une boîte d’amandes tiédies
Jetée dans un puits fané
Qu’elle porte ce collier afghan
De coquillages trempés de lait oublié
……………………………………………..
Elle se pare de palmes indécentes
Toujours éblouie effrontément
Et baignée d’aiguilles grillées
Sous des lumières parallèles
…………………………………………………
Un geste ouvert dès son retour de la mer
Vêtement satisfait couvert de plaisir
Un bras mouillé étrangement blanc
Et un sein plat enveloppé de raisin aigre
Voici que tombe la foudre étonnante
Avec hâte et chaleur précieuse
……………..
le souci
du retour
………………..
lundi 1 septembre 2008
Corylus cuivré dissimulé derrière un miroir mercurisé
pelure de cédrat sur une peau
peau d'étain parfumée dès l'aube
entre un doigt qui brûle
et cet horizon en flamme
écorce d'un bigaradier écarlate
soigneusement secouée
qui embaume ton peigne
et sortie d'un brasier d'oranges
sanguines
d'un jardin où mille sittelles jaillissent
et coiffée de noisettes éternelles
tu allumes les hellébores
une à une
sagesse de plomb brillant
souvent parée
assise
écrasée d'asters la bouche à l'ombre
aurore striée de crème verdâtre
fleurissante à toute heure
sur des murets énigmatiques
aux couleurs d'étoiles vert
chartreuse
finir de croiser les pulsatiles
à petits pas vers une racine unie
endurcie
et libérer une eau de noix
parmi la violette le murmure
le lilas et les fruits touffus
…………
sophie
en son
jardin
…………..
peau d'étain parfumée dès l'aube
entre un doigt qui brûle
et cet horizon en flamme
écorce d'un bigaradier écarlate
soigneusement secouée
qui embaume ton peigne
et sortie d'un brasier d'oranges
sanguines
d'un jardin où mille sittelles jaillissent
et coiffée de noisettes éternelles
tu allumes les hellébores
une à une
sagesse de plomb brillant
souvent parée
assise
écrasée d'asters la bouche à l'ombre
aurore striée de crème verdâtre
fleurissante à toute heure
sur des murets énigmatiques
aux couleurs d'étoiles vert
chartreuse
finir de croiser les pulsatiles
à petits pas vers une racine unie
endurcie
et libérer une eau de noix
parmi la violette le murmure
le lilas et les fruits touffus
…………
sophie
en son
jardin
…………..
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