Des oiseaux dans le cœur
Une plume dans la tête
Lampes luisantes à chaque paupière
Les doigts pour délester
Le poids d’un lourd sommeil
Pour quelques ailes d’alouettes
C’est ainsi que naît
Un portrait d’air frais
Pour saluer le vol de chardonnerets
Sur un brasier de diamants
Elle sort d’un bain de lumière
Odorante dans sa blouse ardente
il faut la voir
quand elle vit
étonnement
femme
………………………….
Nous aimons les puzzles Sindbad
vendredi 29 juin 2007
lundi 18 juin 2007
J’aime les haies
Longtemps j’ai longé des haies sans prêter attention ni à leur forme, ni à leur couleur et encore moins à leur parfum. Avec le printemps qui s’achève, il est temps de s’intéresser à ce patrimoine naturel menacé, dans nos campagnes, par l’extension du bâti et à la pratique de l’agriculture intensive.
Plus près de nous, dans les jardins, les parcs, il existe toutes sortes de haies : haies de conifères (les fameux thuya), haies fleuries, à baies, parfumées, défensives, ombragées, etc. J’aime particulièrement celles qui sentent bons comme les troènes (Ligustrum lucidum) (allusion à la souplesse de leurs rameaux qui servaient en vannerie) et qui dégagent un parfum entêtant, enivrant ; dans une moindre mesure les haies d’abélias (pour la beauté de leurs fleurs), mais surtout celles des seringats (Philadelphus), qui assurément est un des arbustes les plus parfumés (un parfum intense et profond d’un mélange d’azalée, de citron et de fleur d'oranger) surtout les premières soirées de d’été (dès juin) ; je n’oublie pas non plus les haies de chèvrefeuilles et évidemment les haies de rosiers ou de lilas qui sentent tout aussi bons.
Les haies séparent deux milieux (les parcelles entre elles, la rue du jardin, etc.), on les trouvent donc au bord des routes (à la campagne) ou dans les jardins (elles jouent le rôle d’un mur végétal, naturel). Elles grouillent de vie, elles sont un abri pour les oiseaux, sont très précieuses contre l’érosion et servent de brise-vent et régulent ainsi la température (notamment grâce à l’ombre qu’elles procurent). Elles fournissent également des baies…donc de la confiture (de mûres, de prunes) ou des fruits secs (par exemple si vous traversez la coulée verte du sud parisien au niveau de Sceaux, vous remarquerez une fort jolie haie de noisettes).
La semaine dernière, dans une haie de troènes en fleurs, je remarque une jolie fleur genre orchidée (!) à fleurs joliment mauve rosé et dont les feuilles sont terminées par une sorte vrille : il s’agissait en fait d’une gesse, magnifique floraison ! Hélas, le lendemain, en repassant par là, la haie avait été taillée et la gesse avait disparue…
À se demander s’il faut vraiment tailler les haies ? heureusement, et toujours sur la coulée verte du sud parisien au niveau du parc de la Noisette ce coup ci, il existe une haie de troènes qui n’a jamais été taillée et qui doit bien mesurer dans les 2 m de hauteur. Normal, personne ne s’en occupe, et c’est tant mieux !
Plus près de nous, dans les jardins, les parcs, il existe toutes sortes de haies : haies de conifères (les fameux thuya), haies fleuries, à baies, parfumées, défensives, ombragées, etc. J’aime particulièrement celles qui sentent bons comme les troènes (Ligustrum lucidum) (allusion à la souplesse de leurs rameaux qui servaient en vannerie) et qui dégagent un parfum entêtant, enivrant ; dans une moindre mesure les haies d’abélias (pour la beauté de leurs fleurs), mais surtout celles des seringats (Philadelphus), qui assurément est un des arbustes les plus parfumés (un parfum intense et profond d’un mélange d’azalée, de citron et de fleur d'oranger) surtout les premières soirées de d’été (dès juin) ; je n’oublie pas non plus les haies de chèvrefeuilles et évidemment les haies de rosiers ou de lilas qui sentent tout aussi bons.
Les haies séparent deux milieux (les parcelles entre elles, la rue du jardin, etc.), on les trouvent donc au bord des routes (à la campagne) ou dans les jardins (elles jouent le rôle d’un mur végétal, naturel). Elles grouillent de vie, elles sont un abri pour les oiseaux, sont très précieuses contre l’érosion et servent de brise-vent et régulent ainsi la température (notamment grâce à l’ombre qu’elles procurent). Elles fournissent également des baies…donc de la confiture (de mûres, de prunes) ou des fruits secs (par exemple si vous traversez la coulée verte du sud parisien au niveau de Sceaux, vous remarquerez une fort jolie haie de noisettes).
La semaine dernière, dans une haie de troènes en fleurs, je remarque une jolie fleur genre orchidée (!) à fleurs joliment mauve rosé et dont les feuilles sont terminées par une sorte vrille : il s’agissait en fait d’une gesse, magnifique floraison ! Hélas, le lendemain, en repassant par là, la haie avait été taillée et la gesse avait disparue…
Nadia
Parmi les bijoux de ses doigts d’agapanthe
Et ses cils de cristal qui frissonnent aux vagues
Elle s’accroche à chaque feu
Une feuille à chaque joue
Elle donne ce que l’arbre lui donne
Mille sourires, des fruits indolents
Une ardeur, des mains chaudes
La splendeur, des heures de bonheur
Du sable aux yeux
Elle se glisse dans les cieux
Des mots aux bras
Elle se dit libertine
Et n’écoute
Que le son
…………………..
le son
de son cœur
……………………
Et ses cils de cristal qui frissonnent aux vagues
Elle s’accroche à chaque feu
Une feuille à chaque joue
Elle donne ce que l’arbre lui donne
Mille sourires, des fruits indolents
Une ardeur, des mains chaudes
La splendeur, des heures de bonheur
Du sable aux yeux
Elle se glisse dans les cieux
Des mots aux bras
Elle se dit libertine
Et n’écoute
Que le son
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le son
de son cœur
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samedi 16 juin 2007
Aix-en-Provence, montagne
Rêve. Le rêve chuchote au cœur. L'air ambiant est tiède. On se demande, à le sentir, s'il ne s'est pas échappé d'un autre monde. Soudain, un chemin surgit, on gravit alors les cailloux et la Sainte-Victoire se livre, se donne.
Ici l'herbe frôle le soulier. Des genêts écorchent malicieusement le bras dénudé. Parfois quelques touffes de lavande nous interpellent. Pourtant, une certitude, ici, les couleurs sont de sortie. À nouveau. Libres. Ensuite le temps s'étire. Du sommet, une palette s'offre à la paupière médusée. Colza, coquelicots, cyprès, graminées de toutes sortes. Je ne rêve pas. Nous sommes en juin. Sur la Sainte-Victoire.
Nonchalance. Débordement de joie.
........................................
que j'aime ce pays d'aix !
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Ici l'herbe frôle le soulier. Des genêts écorchent malicieusement le bras dénudé. Parfois quelques touffes de lavande nous interpellent. Pourtant, une certitude, ici, les couleurs sont de sortie. À nouveau. Libres. Ensuite le temps s'étire. Du sommet, une palette s'offre à la paupière médusée. Colza, coquelicots, cyprès, graminées de toutes sortes. Je ne rêve pas. Nous sommes en juin. Sur la Sainte-Victoire.
Nonchalance. Débordement de joie.
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que j'aime ce pays d'aix !
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mercredi 13 juin 2007
Aix-en-Provence, silence
Silence. On entend la brise au loin. Au petit jour le bruit se précise. Un instant, une respiration. Est-ce le craquement du bois brûlé. La musique redevient minérale puis animale. Un passereau prend son envol.
Le bruit de l’eau s’infiltre par des interstices invisibles. Longtemps persiste une mélodie. Un enfant à l’évidence, mais rien de compréhensible, rien de précis. Les aigus se dissolvent, s’attardent lourdement. J’écoute, je m’étire. Le jour s’emplit d’étoiles attardées. Une cigale me réveille enfin. Et soudain tout se tait. Silence.
Je traverse le temps. Impassible.
…………………..
un lever de jour ordinaire
à aix-en-provence
……………………
Le bruit de l’eau s’infiltre par des interstices invisibles. Longtemps persiste une mélodie. Un enfant à l’évidence, mais rien de compréhensible, rien de précis. Les aigus se dissolvent, s’attardent lourdement. J’écoute, je m’étire. Le jour s’emplit d’étoiles attardées. Une cigale me réveille enfin. Et soudain tout se tait. Silence.
Je traverse le temps. Impassible.
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un lever de jour ordinaire
à aix-en-provence
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Aix-en-Provence, images
Fontaine d'argent, place des Trois Ormeaux, place des Prêcheurs, place des Quatre Dauphins, boulevard des Poilus, place des Cardeurs, rue d'Arpille, rue de l'Aumone-Vieille, rue Cabassol, rue Courteissade, rue Boulegonrue, rue Finsonius, rue Lisse-des-Cordeliers, rue Papassaudi, traverse du Bras d'or, rue Mistral, avenue Paul Cézanne
..........................pas de doute
je suis encore
à aix-en-provence
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Voici quelques images d’Aix-en-Provence…j’espère que je n’aurais pas de problème pour "le droit à l’image". Si quelqu’un reconnaît ici ses images et qu’il ne souhaite pas que je les publie sur mon site, alors je les enlève vite fait bien fait. Mais comme elles sont belles ces images, et même dérobées de leur contexte elles respirent la sincérité, la douceur de vivre. Merci.
mardi 12 juin 2007
Aix-en-Provence, couleur
Couleur. La poussière est douce et jaune. Le moment est solennel. La lumière se dissout, s’irise. La paupière s’affole. Devant elle, des champs de coquelicots, de lavandins, de vignes, d’oliviers, de lupins, de sainfoins, de citrons, des rangs d’instruments ébréchés, esseulés, pioches, pelles, faux, serpes.
Par endroits, le spectre explose, s’expose. Splendeur des rayons. Le paysage transpire, repu de mauve, de soufre, de fuschia, de grenat. On reconnaît ici la menthe. Tout tremble. Tout claque. Et soudain, à l’horizon, l’orange et le violet se querellent. Le soir tombe.
Le monde respire. Indolent.
………………………
aux alentours
d’aix-en-provence
en juin
……………………..
Par endroits, le spectre explose, s’expose. Splendeur des rayons. Le paysage transpire, repu de mauve, de soufre, de fuschia, de grenat. On reconnaît ici la menthe. Tout tremble. Tout claque. Et soudain, à l’horizon, l’orange et le violet se querellent. Le soir tombe.
Le monde respire. Indolent.
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aux alentours
d’aix-en-provence
en juin
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Aix-en-Provence, chaleur
Chaleur. La première sensation est la chaleur. Les platanes éclaboussent la grand'place de leur reflet. On a beau faire, les couleurs s'installent. La lumière d'abord serrée, se zèbre de plusieurs tons. Puis s'émiette, puis s'éparpille, puis s'insinue jusqu'au fond des poches. Je frissonne.
Des grains se soleil s'amoncellent sur les branches, sur les feuilles nues. Les images se colorent, les parfums craquent : fuschia, arum, anthémis, belladone, violette, parisette. Et puis, sur le bord d'une table, ce verre d'eau. Très frais. L'heure s'arrête.
Le temps s'étire. Insouciant.
...........................
pas de doute,
je suis bien à aix-en-provence
............................
Des grains se soleil s'amoncellent sur les branches, sur les feuilles nues. Les images se colorent, les parfums craquent : fuschia, arum, anthémis, belladone, violette, parisette. Et puis, sur le bord d'une table, ce verre d'eau. Très frais. L'heure s'arrête.
Le temps s'étire. Insouciant.
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pas de doute,
je suis bien à aix-en-provence
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lundi 11 juin 2007
Boulevard Raspail
belle coquette dans une sapinière
en cette saison où des légions de
sansonnets secouent ta séduisante
chevelure de sépales séraphins
des orages dans tes yeux d’aurore
des chérubins dans ta voix dorée
où d’innocentes abeilles renaissent
sans cesse alourdies de bonheur
et ce papillon sur ton cheveu
ce parfum de steppe sur ton pied
une pétale persane perdue à paris
boulevard raspail un neuf juin
……………………….
je ne connais
pas même
ton prénom
…………………………
en cette saison où des légions de
sansonnets secouent ta séduisante
chevelure de sépales séraphins
des orages dans tes yeux d’aurore
des chérubins dans ta voix dorée
où d’innocentes abeilles renaissent
sans cesse alourdies de bonheur
et ce papillon sur ton cheveu
ce parfum de steppe sur ton pied
une pétale persane perdue à paris
boulevard raspail un neuf juin
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je ne connais
pas même
ton prénom
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vendredi 8 juin 2007
Pissenlit, chondrille, lampsane et autres plantes sauvages
Voici le pissenlit (Taraxacum officinale) aussi appelé Dent de lion, Dent de chien, Laitue des chiens, Salade de taupe, Florin d'or, Couronne de moine, etc.. C’est une plante vivace de 5 à 30 cm de haut. Les feuilles de couleur vert pâle sont profondément découpées en lobes très irréguliers crochus et pointus. Les tiges contiennent un suc laiteux.
Les fruits sont ovoïdes et un peu épineux au sommet, les graines sont transportées par le vent (c’est ainsi qu’on le reconnaît).
Il pousse dans les prés, champs, bordures des chemins, fossés et tous les lieux frais et humides.
Je voyais des pissenlits partout jusqu’au jour où m’étant aperçu des détails sommes toutes minimes (la forme des feuilles, des tiges, etc.) qu’il existaient d’autres plantes ressemblant au pissenlit. Je me suis documenté et voici ce que j’ai trouvé :
Voici une copie du pissenlit, c’est la lampsane commune (Lapsana communis encore appelée, d’après Wikipédia, d’herbe-aux-mamelles, de poule grasse, de gras de mouton, de grageline ou encore de lamproise) est une plante herbacée annuelle à petites fleurs jaunes assez commune dans les régions tempérées d’Europe.
C’est une plante de 20 cm à parfois de 1 m à tige ramifiée, presque sans poils et à petites fleurs ligulées en panicule. Les feuilles sont de plus en plus simples à mesure qu'elles s'élèvent sur la tige. Les inférieures ont la forme d'une lyre avec un grand lobe terminal.
La chondrille (Chondrilla juncea), est une vivace, elle mesure de 30 à 1,30 m.
La tige glabre à rameaux effilés et étalés est hérissée de poils durs et recourbés dans la partie inférieure. Les feuilles inférieures sont disposées en rosette. Les feuilles supérieures sont étroites et doublement dentées, on peut remarquer des poils hérissés sur la nervure médiane. Les fleurs sont jaunes (comme le pissenlit), elle sont peu nombreuses en petits capitules larges, par groupe de 2 ou 4, placés sur des rameaux très courts. Paraît que les jeunes plantes sont utilisées en salades et sont très appréciées des lapins.
Enfin voici la crépis ou la Crépis capillaris.
On la trouve dans les friches, les talus, les chemins. Plante herbacée de 20 cm à 1 m de hauteur, elle est légèrement velue. La tige dressée ou ascendante, est sillonnée. Les feuilles sont alternes, glabres et luisantes. Les fleurs sont de couleur jaune…
Voilà. C’est vraiment le moment de les identifier (mai-jullet) en se promenant dans les prés, sur le bords des talus, à la lisière des bois, au bords des ruisseaux, partout où les «plantes sauvages» qui poussent naturellement et dont vous pouvez ramasser quelques plantes pour vous préparer une tisane, une soupe, une confiture, ou pour les consommer en salade, crues, nature, ou encore en vinaigrette ou sous forme de condiment (marinée dans le vinaigre) et mélangées à d’autres ingrédients…
Essayez donc la cuisine moderne à base de fleurs et plantes sauvages.
Il pousse dans les prés, champs, bordures des chemins, fossés et tous les lieux frais et humides.
Je voyais des pissenlits partout jusqu’au jour où m’étant aperçu des détails sommes toutes minimes (la forme des feuilles, des tiges, etc.) qu’il existaient d’autres plantes ressemblant au pissenlit. Je me suis documenté et voici ce que j’ai trouvé :
Voici une copie du pissenlit, c’est la lampsane commune (Lapsana communis encore appelée, d’après Wikipédia, d’herbe-aux-mamelles, de poule grasse, de gras de mouton, de grageline ou encore de lamproise) est une plante herbacée annuelle à petites fleurs jaunes assez commune dans les régions tempérées d’Europe.
C’est une plante de 20 cm à parfois de 1 m à tige ramifiée, presque sans poils et à petites fleurs ligulées en panicule. Les feuilles sont de plus en plus simples à mesure qu'elles s'élèvent sur la tige. Les inférieures ont la forme d'une lyre avec un grand lobe terminal.
La chondrille (Chondrilla juncea), est une vivace, elle mesure de 30 à 1,30 m.
La tige glabre à rameaux effilés et étalés est hérissée de poils durs et recourbés dans la partie inférieure. Les feuilles inférieures sont disposées en rosette. Les feuilles supérieures sont étroites et doublement dentées, on peut remarquer des poils hérissés sur la nervure médiane. Les fleurs sont jaunes (comme le pissenlit), elle sont peu nombreuses en petits capitules larges, par groupe de 2 ou 4, placés sur des rameaux très courts. Paraît que les jeunes plantes sont utilisées en salades et sont très appréciées des lapins.
Enfin voici la crépis ou la Crépis capillaris.
On la trouve dans les friches, les talus, les chemins. Plante herbacée de 20 cm à 1 m de hauteur, elle est légèrement velue. La tige dressée ou ascendante, est sillonnée. Les feuilles sont alternes, glabres et luisantes. Les fleurs sont de couleur jaune…
Voilà. C’est vraiment le moment de les identifier (mai-jullet) en se promenant dans les prés, sur le bords des talus, à la lisière des bois, au bords des ruisseaux, partout où les «plantes sauvages» qui poussent naturellement et dont vous pouvez ramasser quelques plantes pour vous préparer une tisane, une soupe, une confiture, ou pour les consommer en salade, crues, nature, ou encore en vinaigrette ou sous forme de condiment (marinée dans le vinaigre) et mélangées à d’autres ingrédients…
Essayez donc la cuisine moderne à base de fleurs et plantes sauvages.
mercredi 6 juin 2007
Armelle au grand coeur
Libre sur un tamarin transparent
Un cerf volant au pas léger
Sur une mer au goût d’amélanche
Cette promesse de la même force
Nulle part des cils de cristal
Nul chant d’un enfant heureux
Aux yeux d’une steppe en feu
Comme un brasier de miroirs
Vêtue d’une mousse d’arbouse
Heureuse sans retenue
Noyée de joie et de lumière mêlées
Où seule son image se reflète
Où seul le rivage se gonfle
Comme un cœur au grand jour
……………………….
un jour
à carnac
...............................
Un cerf volant au pas léger
Sur une mer au goût d’amélanche
Cette promesse de la même force
Nulle part des cils de cristal
Nul chant d’un enfant heureux
Aux yeux d’une steppe en feu
Comme un brasier de miroirs
Vêtue d’une mousse d’arbouse
Heureuse sans retenue
Noyée de joie et de lumière mêlées
Où seule son image se reflète
Où seul le rivage se gonfle
Comme un cœur au grand jour
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un jour
à carnac
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mardi 5 juin 2007
La famille, le genre et l’espèce en botanique
Depuis que j’ai visité l’arboretum de la Vallée aux Loups (voir ce billet), je me suis pris à connaître les plantes, les arbres par leur nom latin. C’est assez simple au reste.
C’est Carl von Linné, botaniste suédois du XVIIIe siècle qui est à l’origine d'une méthode de classification des plantes, des végétaux, des animaux et des minéraux qui est encore en usage aujourd'hui.
Dans ce système, par ordre de généralité, viennent d'abord les classes (Linné en a distingué 24) puis les ordres et ensuite les familles, les genres et les espèces.
Par exemple j’avais remarqué que sur le long de la Bièvre près de la coulée verte à Antony, les «platanes» (du latin et au nom grec de l'arbre, platanos, de platus, large, en référence à l'ampleur du houppier) avaient des feuilles d’érable. Après m’être documenté, ce platane est une hybride d'espèce d'arbre de la famille des Platanaceae couramment utilisée comme arbre d'ornement et d'alignement le long des rues. Cette hybride est nommé Platanus x acerifolia. Le nom spécifique, acerifolia, c'est-à-dire à feuille d'érable, fait référence à la ressemblance des feuilles de cette espèce avec celles de l'érable, particulièrement à celles de l'érable plane…donc je m’étais pas trompé…
Cette nomenclature binominale permet de désigner avec précision toutes les espèces animales (exemple Homo sapiens) et végétales (et, plus tard, les minéraux) grâce à une combinaison de deux noms latins (le binôme), qui comprend :
Mais comme tout, Linné avait aussi ses détracteurs, mais ceci est une autre histoire…
Cette nomenclature binominale permet de désigner avec précision toutes les espèces animales (exemple Homo sapiens) et végétales (et, plus tard, les minéraux) grâce à une combinaison de deux noms latins (le binôme), qui comprend :
- un nom de genre au nominatif singulier dont l’initial est toujours une majuscule;
- une épithète spécifique, qui peut être un adjectif, un nom au génitif ou un attribut, s'accordant avec le genre grammatical (masculin, féminin ou neutre) du nom de genre. Il est écrit entièrement en minuscules) et évoque souvent un trait caractéristique de l'espèce, et peut être formé à partir d'un nom de personne, d'un nom de lieu, etc.
Mais comme tout, Linné avait aussi ses détracteurs, mais ceci est une autre histoire…
lundi 4 juin 2007
Rue Daru
Cachée sous un tourbillon de coton
Tombée dans ce crépuscule cristallin
Sous une ondée de sable
Au goût d’un genêt glacé
Tu te pares de vives fougères
En cherchant le vide de la nuit
Comme un objet sans odeur
Parfumée de lavande ardente
Avec ce laurier qui t’accompagne
Me trouves-tu si inexistant
Toi aux couleurs de mille hirondelles
Aux couleurs d’immortelles icônes
D’immatérielles cyclamens
Qui tapissent ta crypte
Et ta présence sur ces arbres
Qui s’irisent de spirées desséchées
Sur ces chemins aux couleurs de juin
Partout
………………………
comme un
passage vers
l’éternité
………………………
Tombée dans ce crépuscule cristallin
Sous une ondée de sable
Au goût d’un genêt glacé
Tu te pares de vives fougères
En cherchant le vide de la nuit
Comme un objet sans odeur
Parfumée de lavande ardente
Avec ce laurier qui t’accompagne
Me trouves-tu si inexistant
Toi aux couleurs de mille hirondelles
Aux couleurs d’immortelles icônes
D’immatérielles cyclamens
Qui tapissent ta crypte
Et ta présence sur ces arbres
Qui s’irisent de spirées desséchées
Sur ces chemins aux couleurs de juin
Partout
………………………
comme un
passage vers
l’éternité
………………………
vendredi 1 juin 2007
8 août 2008
Ici elle punit mille poupées russes
Ailleurs elle pleure ses soixante enfants
Elle cherche des chardons en mai
Pour se marier en été
Lourdes étoiles dans les cheveux
Une lèvre limpide invisible
Beauté d’une chair alourdie
Par des années de marées
Parmi les allées des automnes passés
L’ombre des âges maladroits
L’ombre des horloges arrêtées
L’ombre des noces de diamant
……………………………
un jour sans doute
comme un démon
à midi
…………………………….
Ailleurs elle pleure ses soixante enfants
Elle cherche des chardons en mai
Pour se marier en été
Lourdes étoiles dans les cheveux
Une lèvre limpide invisible
Beauté d’une chair alourdie
Par des années de marées
Parmi les allées des automnes passés
L’ombre des âges maladroits
L’ombre des horloges arrêtées
L’ombre des noces de diamant
……………………………
un jour sans doute
comme un démon
à midi
…………………………….
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