J'ai feuilleté hier l'aile d'un griffon-acajou
Elle est de rosée rose et de jet doré
Et sur son escalier fraîchement essoré
Je l'ai embrassé sur la joue
Sur sa chair acacia-tamarin palpite un sang
Clairement limpide et j'ai retrouvé le goût blessant
De la jacinthe bleue et de sa lavande nature
Baisser poudreux accroché à une rampe où s’aventurent
Maladroitement des souvenirs Quai d'Orléans
Quai aux Fleurs, chimères bagarreuses
Physeter, hiéracosphynx et autres bestioles plein d'élan
D'un hiver rempli de promesses heureuses
La belle évanescence ensuite s'est évanouie
Et le cœur léger rempli de grandes brûlures
Je m'en suis allé dans la nuit
Riche d'avoir embrassé sa chevelure
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