Ombelles d’alliums qui fondent sous les draps
Ventre humide qu’on imagine de miel
Pour d’immenses champs d’hellébores
Qu’elle brûle habillée de bulbes
Cette femme que j’espérais glacée
Trempe son vin léger de feuilles grillées
Son tissu décoratif aux odeurs de falaises
Se fane dans d’immenses cryptes sacrées
Où se balancent des prêles mortelles
C’est sa vie
Sans souci du désir des ombres
Sans songer à plaire aux hommes
Désertée par les lupins
Mais auréolée pour l’éternité
Entre deux livres vertueux sauvés d’une tempête
Qu’elle conserve dans une mousse de capucine
Ce sont ses mains qui redonnent la vie
Aux digitales endormies
Il y a longtemps que d’inoffensives chenilles
Recouvrent ses seins gourmands
Il y a longtemps qu’elle déraisonne mon sommeil
À vivre à vif couronnée de roses pures
Roussie rougie indifférente aux rêves odorants
Mais riche de mots fiévreux
et
…………
je ne l’ai
jamais
vue que
couverte
d’icônes
…………..
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