coupoles dorées et collines glacées
le silence des alphabets du premier jour
un mont aux moineaux empoisonnés
en rang de perles dans un œuf négligé
bocaux d’amandes marinées
et bouleaux nourris de chant
liturgique
tout ton visage vaporeux
qui se retire
un souvenir d’une relique
sauvée d’une pieuse
cité
sereine apaisée saillante
comme une prisonnière aux cheveux métalliques
couvre-toi de cendres impalpables
oiseau insensibilisé
gorgé de racines aromatiques
enlacées aux piliers enluminés de saints
voici une place rouge constellée de cônes visionnaires
ta chair douce qui manque
ton bracelet de roseaux qui manque
tu revêts enfin un cristal interminable
rue gorki
rue arbat
……………….
révolution
d’octobre
………………..
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