à tâtons parmi ses cartons d'anis
entravés dans des épis de crayons
une alise vagabonde toujours au doigt
elle mesure la poussière des rayonnages
du midi au soir perchée sur un arbousier
rempli de mille libellules transparentes
c'est le vertige de sa voix d'abeille
c'est la guirlande sur son cheveu volatil
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de la jolie
récoleuse
en papier
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1 commentaire:
Ah ah ! merci de l'avoir bien pris et surtout de t'y reconnaître sur un arbousier, mesurer la poussière, une alise au doigt.
Amitiés de même.
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