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vendredi 20 juillet 2007

Rue Mazarine

Feux de robes sur le bord d’un fleuve
Porte cochère polie de mille feux
Une femme au passé pesant

Elle se faufile les seins en avant
Parmi le sommeil des arbres tremblants
Beauté double d’une vie tourmentée

Voici que cessent les caresses
Longtemps éprise d’un ciel nocturne
Jour et nuit contre l’ennui

Inutile et éphémère
Entre les barreaux d’un colombier
Ses sages persans au visage immobile

…………………….
et elle redevient
libre
une fois de plus
………………………

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