Des pierres dressées sur leur nid
À perte de vue comme des épis
Des phares sur l'herbe
Des feux dès l'aube trempée
Il y a ce chemin d'ardoise ciselé derrière une clairière
Cette fièvre lointaine partagée à chaque moment
Le fruit d'un diamant aiguisé d'écailles de lézard
Nous avons caressé tant de marées lumineuses
Un instant de notre vie
Un chemin d'agate comme une promesse inconnue
Pour fuir l'écume endormie que tu possèdes
Toujours masquée d'une dentelle de chair
Vive et déshabillée dans ton sommeil
Une pure merveille condamnée
Voyez ses seins promis à un bain de pavot
Voyez sa robe ardente émaillée de plomb
À l'annonce d'un printemps de parfum
Partagé par touffes aux océans troublés
Qu'elle voit naître de son lit
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affamée d'amour
et
parfumée de pierres brûlantes
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